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Gabès: La commission d'experts remet son premier rapport à Saïed

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, hier mardi, au palais de Carthage, une réunion du comité qu’il a chargé de trouver des solutions urgentes à la situation environnementale à Gabès.

Ce comité est composé de Ali Ben Hammoud, Samia Ben Ali, Dre Kawas Hamida, ainsi que de Rafik Awadi, Nourredine Arrachdi, Mohamed Salah Najjar et Mohamed Ben Charrada.

Selon un communiqué, le chef de l’État a affirmé suivre la situation de près, saluant l’attitude des habitants et la conscience profonde dont ils ont fait preuve pour préserver la paix civile, se tenant aux côtés des forces de sécurité pour faire face, par tous les moyens, à toute tentative d’attiser les tensions.

Il a rappelé, à ce propos, le gaspillage de fonds publics, lors de l’acquisition, en 2018, d’équipements qui ont été abandonnés, dégradés et devenus pour la plupart inutilisables, outre la propagation de contre-vérités.

"Cela entrait dans l'’intention de céder plusieurs établissements publics, au mépris des souffrances des habitants de Gabès et du reste du pays", a-t-il lancé.

Le président de la République a souligné qu’il est du droit du peuple tunisien de connaître toute la vérité, de demander des comptes conformément à la loi et de vivre libre, dans la dignité, affirmant qu’un terme sera mis à sa souffrance dans tous les domaines et dans toutes les régions.

Le chef de l’État a, à l'occasion, reçu une copie du rapport préliminaire préparé par le comité, appelant à redoubler d’efforts afin d’élaborer, dans les plus brefs délais, un rapport final comprenant des solutions immédiates et urgentes.

Et de rappeler que plusieurs pays se sont inspirés des études menées par des experts tunisiens dans ce domaine.

Saïed a, par ailleurs, réaffirmé que la Tunisie vivat une «guerre de libération» sur tous les fronts et que le peuple tunisien fera échouer, par sa conscience et sa détermination, toutes les conspirations.

Il a ajouté que l’État tunisien ne se gouverne ni par des publications sur les réseaux sociaux ni par ceux qui ont choisi la trahison, l’allégeance à l’étranger et la propagation de rumeurs et de mensonges.

(TAP)

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